Certaines recherches montrent que manger du raisin peut prévenir le cancer. La tumeur maligne du poumon est le type de tumeur le plus mortel sur la planète et 80 % des décès sont associés au tabagisme. Malgré la lutte antitabac, des techniques de chimioprévention efficaces sont donc nécessaires. Un groupe de chercheurs du Université de Genève (UNIGE), Suisse, a étudié un produit courant exceptionnel, le resvératrol, présent dans le raisin et le vin rouge. Alors que ses propriétés chimiopréventives contre les excroissances affectant le tractus gastrique ont été archivées par des examens antérieurs, le resvératrol n'a jusqu'à présent démontré aucun impact sur les tumeurs malignes des poumons. En raison de l'organisation nasale, le UNIGE groupe a obtenu des résultats exceptionnellement encourageants dans une enquête menée chez la souris et décrite dans le journal Scientific Reports.
Cependant, le resvératrol ne semble pas efficace pour prévenir les tumeurs malignes des poumons : lorsqu'il est ingéré, il est utilisé et tué en quelques minutes, et de cette manière, il n'a pas assez d'énergie pour atteindre les poumons. « C’est la raison pour laquelle notre test visait à découvrir comment le resvératrol pourrait être solubilisé en grandes quantités, même s’il n’est pas suffisamment soluble dans l’eau, dans le but précis de permettre l’organisation nasale. Ce plan, pertinent pour l'homme, permet au composé d'atteindre les poumons», précise Aymeric Monteillier, chercheur à l'École des sciences pharmaceutiques de la Faculté des sciences de l'UNIGE et principal créateur de l'examen. La fixation du resvératrol acquise dans les poumons après l'organisation nasale de la définition était 22 fois plus élevée que lorsqu'elle était prise par voie orale. L’instrument de chimioprévention est très probablement identifié à l’apoptose, une procédure par laquelle les cellules programment leur propre disparition et d’où s’échappent les cellules tumorales. Le groupe de recherche de l'UNIGE va désormais se concentrer sur la recherche d'un biomarqueur qui pourrait contribuer à la détermination des individus qualifiés pour un traitement préventif au resvératrol.
Le resvératrol est une molécule bien connue que l'on retrouve dans les compléments alimentaires, ce qui implique qu'aucun examen toxicologique supplémentaire ne serait nécessaire avant sa commercialisation à titre préventif. «Cette révélation est scandaleusement un enthousiasme financier minime pour les rassemblements pharmaceutiques. La particule est sans doute fondamentale et non brevetable, et la prévention des tumeurs pense nécessiter un suivi sur de nombreuses années », déplore Muriel Cuendet, sans pour autant s'interdire de faire progresser le traitement préventif chez l'homme.